GCE permet de démarrer des instances de machines proposant jusqu’à 96 coeurs en quelques secondes

C’est une des parties IaaS (Infrastructure as a Service) de Google Cloud Platform, annoncée le 28 juin 2012. Vous croiserez différents acronymes du genre dans ces pages, mais IaaS est peut-être le plus simple à comprendre puisqu’il est ici question de machines virtuelles.

Ces VMs (Virtual Machines) sont très proches de ce qu’on connaît depuis des années avec les serveurs physiques des centres de données classiques.

Adapté la puissance de calcul à son besoin

La force de ce concept, dans le cadre du Google Compute Engine (GCE), est de permettre de définir ses besoins de puissance en quelques clics. Plusieurs types de VM sont disponibles, qui donnent accès à différentes configurations côté processeur, mémoire, stockage et réseau.

Il est aussi possible de définir sa machine personnalisée. Vous pouvez ensuite commencer à travailler immédiatement sur vos projets. Encore plus intéressant, il est possible de mettre en place des clusters de VMs très simplement. On a alors à disposition un réseau de VMs qui permet de bénéficier d’une puissance de calcul impressionnante avec une facilité déconcertante.

De l’instance au clusteur

Pour les travaux les plus complexes, il est aussi possible de gérer avec précision la répartition de charge (load balancing) entre ces VM, et de mettre en place un autoscaling. Ce dernier permet d’automatiser selon différents critères la création et la destruction de VM, en fonction des besoins de l’application.

Tarification à la seconde

Contrairement aux solutions IaaS classiques, ce service n’est pas facturé en fonction de l’allocation de puissance demandée (donc au nombre de VM ou en fonction de leur configuration), mais au temps de calcul utilisé.

Cette tarification à la seconde, sans engagement et avec une réduction sur les travaux de longue durée, permet au Compute Engine d’être une solution ultra compétitive sur ce marché. D’autre part, le trafic réseau sortant d’une machine virtuelle est facturé par Go.

Enfin, il faut savoir que côté software, seul l’OS est à choisir dans un catalogue. Tout le reste est à la discrétion de l’utilisateur.

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