Structure tes réponses avec le modèle SAR : Situation/Action/Résultat

Cette approche te permet de mettre en évidence des situations qui ont eu lieu au cours de tes expériences et les actions que tu as mises en place pour parvenir à ton objectif. La description de la situation et du résultat doivent être faites de façon très succincte. Ton évaluateur n’a pas besoin d’avoir trop de détails. Ce qui l’intéresse est de comprendre en quelques minutes les actions que tu as entreprises et quels impacts en ont découlé. Voici un tableau qui te permettra de structurer tes réponses.

Situation

L’idée est de poser le contexte en une ou deux phrases simples afin de présenter les faits qui t’ont décidé à mettre en place des actions.

Exemple : “j’ai travaillé dans une équipe de 3 développeurs sur un nouveau projet qui consistait à créer une nouvelle interface web pour le client X. Nous avions une bonne dynamique d’équipe et nous étions même un peu en avance lorsqu’à quelques semaines de la livraison du lot 1, notre lead tech a dû s’absenter.”

Actions

Explique-les en quelques phrases simples. Quelles sont les actions individuelles ou collectives dont tu avais la charge ?

Exemple : “Ayant été le plus ancien sur le projet, j’avais une vue sur l’ensemble des features; je me suis alors proposé pour prendre le lead au niveau de mon équipe. J’ai également mis en place des séances de travail avec du pair programming afin d’aider mes collègues à passer plus de temps à coder qu’à effectuer du rétro engineering.”

Résultat

Pour chaque action mise en place, indique à ton évaluateur le résultat qui vous a permis d’avancer dans votre projet. Cela doit être exprimé de façon très claire, de sorte à ne pas embrouiller ton interlocuteur avec des détails sans importance et qui ne valorisent pas tes actions.

Exemple : “J’étais devenu le référent technique, ce qui a permis à l’équipe Métier d’avoir un interlocuteur unique qui rendait compte de notre avancement sur le projet. Nous avons finalement réussi à tenir les délais grâce à une bonne cohésion d’équipe et notre motivation commune à finir le projet dans les temps.” Comment répondre aux questions de comportement

Soit factuel

Lors de ton entretien avec ton évaluateur, essaie de présenter tes expériences avec du recul et surtout de la modestie. Comment faire ? Parle des faits et ne te mets pas trop en valeur lorsqu’en réalité le résultat d’une action est dû au travail de l’équipe. Insiste sur les actions que tu as mises en place, mais en gardant à l’esprit que ce travail est sûrement dû à la collaboration de plusieurs personnes.

Ne donne pas trop de détails

Lorsque tu vas commencer à parler d’une expérience passée, essaie de te rappeler que ton évaluateur peut être embrouillé par trop de détails et finir par perdre l’essentiel de ta pensée. Tu peux te permettre de lui proposer de revenir sur telles ou telles expériences plus tard s’il souhaite avoir plus de détails.

Dis-m’en plus à propos de toi

Focus sur toi

Ton évaluateur a besoin de savoir ce que toi tu as fait et pas ce que les autres ont fait. Fais attention à ne pas utiliser le “on”, mais plutôt le “je” lorsque tu t’exprimeras lors de ton entretien.

Décris tes qualités, forces et faiblesses

Tu dois prendre le temps de réfléchir un moment sur tes qualités, forces et faiblesses et ne surtout pas prendre cette partie à la légère. Ainsi ta réponse sera des plus claires. L’interlocuteur n’a pas besoin de connaître ta vie dans les moindres détails, mais il voudra avoir des billes pour essayer de déterminer ta façon de t’organiser, ta manière de travailler, mettre en valeur ce vers quoi tu souhaites aller dans ta vie professionnelle et ce à quoi tu aspires dans les prochains mois ou années. Il pourra ainsi avoir une idée des sujets qui t’intéressent et réfléchir à ce que tu vas pouvoir apporter à l’entreprise. De ce fait, adapte tes réponses à ton interlocuteur et ton degré de précisions en fonction de la question posée.

Ton empathie client

Une application a toujours un utilisateur, un client et il est très rare que l’on soit le propre utilisateur de l’application que l’on développe, même si du point de vue du développeur c’est la situation idéale.

Il est donc fondamental d’avoir l’intime conviction que l’on ne développe pas pour soi, mais pour un client et ses utilisateurs. Et plus on a de l’empathie pour les utilisateur plus on sera pertinent dans le développement que l’on réalise.

L’intérêt de l’utilisateur est à placer au premier plan. Tu devras essayer de faire le nécessaire pour gagner la confiance du client et surtout de la conserver. Il aura besoin d’être guidé dans ses choix stratégiques ou techniques à court, moyen et long termes. Il va compter sur toi pour l’aider à s’orienter vers la bonne décision.

Le but est de placer la barre toujours plus haut, chercher à t’améliorer en proposant de nouvelles technologies ou de méthodes de travail. Le client te montrera de la reconnaissance si tu arrives à lui faciliter son quotidien.

Les questions à poser à ton futur employeur

Vérification de tes références

Même si elles n’apparaissent pas forcément sur ton CV, ton futur employeur peut être amené au cours de l’entretien à te demander si tu peux lui citer d’anciens contacts professionnels. Pour ne pas être déstabilisé, n’oublie pas de préparer minutieusement cette question. Essaie d’avoir en tête un ou deux contacts par expérience (nom, prénom, téléphone si possible).

Choisis-les en fonction de la pertinence de leur poste occupé et surtout de la relation que tu avais avec ces personnes. Il est toujours bon de garder un bon contact avec ses anciens collègues.

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